Le dōjō est le lieu consacré à la pratique des arts martiaux (budō). C’est la salle d’entraînement. En japonais, dō signifie la voie. Le dōjō est alors considéré comme un lieu d’étude, un lieu où l’on cherche une voie, un apprentissage, supervisé par un enseignant. Des règles y sont instituées afin de garantir le respect de chaque pratiquant et la propreté de l’endroit.
Notre dojo est en fonction depuis le mois de juin 2015. Il a été inauguré le 5 novembre 2016 lors du stage annuel du Birankai Suisse.
La surface totale est de 110 m2 pour une surface de tatamis couvrant 77 m2. Sa hauteur est de 4.8 m. Il y a un vestiaire dame au rez et sur une mezzanine un vestiaire homme. Un WC commun hommes, femmes et enfants se situe au dessus de l’escalier. Un réduit équipé d’un lavabo se trouve au fond, comprenant le matériel de nettoyage du dojo. Un petit espace d’accueil avec une table basse, un banc et des tabourets est aménagé pour les moments de détente avant ou après les entraînements, pour les réunions du club et pour les différentes fêtes animant la vie du dojo.
Sous-Location Il est possible de louer le Dojo pour la pratique d’autres arts martiaux, pour d’autres activités comme le Tai-chi-chuan, le Yoga, Pilates, les gymnastiques douces ou pour toutes formes de pratique de mouvements corporels, sportifs ou de maintien de la santé, qui nécessitent des tapis de sol (voir onglet sous-location).
柔軟館 Jû-Nan-Kan est le nom de notre dojo. Il signifie l’école de la souplesse.
Le Kanji Nan est aussi utilisé dans Jû-Nan-Shin qui signifie la souplesse d’esprit*.
Jû : souplesse. Nan : doux, souple. Kan : maison, salle, école, endroit, lieu. Shin : le cœur, l’esprit
J’ai choisi ce nom en lien avec l’Aïkido pratiqué avec souplesse, jeu et gaité, à l’image des enfants. C’est un principe qui m’a guidé tout le long de ma pratique et me guide toujours après bien des années d’entraînement. Ce nom est issu d’un compliment que m’a fait Chris Mooney Shihan lors d’un stage : you have a supple and happy body. Cela m’est toujours resté en mémoire et je l’en remercie encore, c’est devenu pour moi une devise. Moriheï Ueshiba O Sensei a d’ailleurs écrit : pratiquer l’Aïkido avec joie et bonne humeur.
Dans le contexte de l’Aïkido, j’interprète Jû-Nan par utiliser le corps de façon juste, souplement, au bon moment, placé correctement et rapidement. La souplesse permet en tout premier l’esquive, sortir de la ligne de l’attaque, sauver sa peau avec vélocité. Ne pas être blessé. Bouger hors de la trajectoire de l’autre avec jeu et gaité, sans peur, ne pas entrer en symétrie avec l’agression. Utiliser tout le corps, pas seulement ses bras et ses pieds. Cette mobilité souple et rapide du corps utilisée avec Kokyu, notion signifiant entre autre l’usage adéquat de la force, nous obtenons la puissance, définie en physique par le produit de la force et de la vitesse. Il s’agit alors de profiter de l’énergie d’un mouvement pour déséquilibrer, projeter ou maîtriser un agresseur, dans un esprit de légitime défense. Certes de façon martiale, mais aussi non violente … avec souplesse.